Tout le monde peut trouver son compte en apportant quelques changements à sa vie. Que ce soit en écoutant les conseils d’un expert de la méditation sur la façon de se détendre ou en mettant à profit les conseils d’un golfeur professionnel pour corriger son élan, les petits changements, et même les grands, peuvent faire toute la différence. Il en va de même pour les questions financières. Quelques économies supplémentaires par-ci, une modification de la répartition des actifs par-là, tout cela peut vous aider à tirer le meilleur parti de votre argent.
En ce début d’année, c’est le meilleur moment pour procéder à ces changements. Mais quels sont les principaux points sur lesquels il faut insister? Nous avons relevé sept points de départ qui pourraient avoir échappé à votre attention : la fiscalité, l’assurance, la planification successorale, la retraite et bien d’autres encore.
1. Laissez plus à vos héritiers
C’est toujours une bonne idée de revoir une fois par an votre plan de succession. Pour bon nombre de personnes, un plan de succession sert à répartir leur argent selon leurs souhaits et à réduire au minimum l’impôt successoral à payer. Faire un don par testament est un moyen d’atteindre ces deux objectifs simultanément. Lorsque vous léguez une partie de votre patrimoine à un organisme de bienfaisance admissible, vous recevez un crédit d’impôt qui peut compenser l’impôt que votre succession pourrait devoir payer. Tout le monde y gagne. Non seulement vous soutenez une cause qui vous tient à cœur, mais vous laissez également plus d’argent à vos ayants droit.
2. Votre liquidateur est-il à la hauteur de la tâche?
Comme le règlement de la plupart des successions prend environ un an ou plus1, il est judicieux de reconsidérer la nomination de votre liquidateur de succession. De récents événements pourraient-ils avoir une incidence sur cette personne? Elle a peut-être déménagé à l’autre bout du pays, est décédée avant vous ou n’est plus en mesure de remplir ce rôle pour vous. Si quelque chose a changé et que vous hésitez quant à la personne qui pourrait assumer cette responsabilité, vous pourriez envisager d’embaucher un liquidateur, comme la Société de fiducie BMO, qui pourra superviser, sans parti pris, le processus d’administration successorale.
3. Transformez une perte en gain
Les marchés ont été volatils, si bien que de nombreux investisseurs ont peut-être vu leurs portefeuilles baisser en 2022. Plutôt que de vendre à perte des actions en baisse (pour ceux qui détiennent des actions dans des comptes non enregistrés), donnez vos titres en déclin à un organisme de bienfaisance. C’est une stratégie que de nombreuses personnes utilisent en période de prospérité. En faisant don d’actions, elles reçoivent un reçu officiel sur la valeur totale des actions et évitent de payer l’impôt sur les gains en capital. Il est également possible d’appliquer cette stratégie en période difficile. Le don donnera lieu à la délivrance d’un reçu officiel correspondant à la juste valeur marchande de ces actions au moment du don, et toute perte en capital subie pourra ensuite être utilisée pour compenser les futurs gains en capital. Une perte nette inutilisée peut être reportée indéfiniment. Toutefois, vous devez faire attention aux règles relatives aux pertes apparentes.
4. Ne négligez pas les répercussions fiscales du repreneuriat
Si vous dirigez votre propre entreprise, il est probable que vous n’ayez pas encore élaboré de plan de succession. Selon une étude de PwC, seulement 34 % des entreprises familiales aux États-Unis en ont un2. Bien qu’il soit important d’élaborer un plan pour vous aider à préserver la valeur de l’entreprise lorsque vous serez prêt à passer le flambeau, le repreneuriat peut également entraîner une importante obligation fiscale sur le produit de la vente. Entre le gel de la succession, les impôts reportés et l’exonération cumulative des gains en capital, il existe de nombreuses approches de planification successorale à explorer pour alléger votre fardeau fiscal. Consultez très tôt un fiscaliste qui vous aidera à trouver la meilleure façon de structurer votre entreprise.
5. Utilisez l’assurance vie pour compenser l’impôt successoral
Il n’y a pas d’impôt successoral proprement dit au Canada, mais votre succession pourrait devoir payer le fisc à l’égard de tous les actifs avant leur distribution à vos héritiers. Aux fins de l’impôt, à votre décès, vos actifs seront considérés comme ayant été cédés à leur juste valeur marchande (à l’exception des actifs transférés à votre conjoint ou à une fiducie au bénéfice du conjoint admissible). Si vous n’avez pas de conjoint (ou d’enfant mineur ou handicapé) à qui laisser les actifs de vos régimes enregistrés, la juste valeur marchande de ces comptes sera également incluse dans votre revenu imposable à votre décès. Si vous tenez à ce que vos héritiers aient l’esprit tranquille, envisagez de souscrire une police d’assurance vie spécifiquement destinée à la couverture de la facture fiscale. Les prestations d’assurance vie ne sont pas imposables et peuvent donc contribuer grandement au remboursement des dettes ou à la couverture des impôts.
6. Portez attention à vos coûts d’emprunt
L’une des meilleures façons d’améliorer votre situation financière est de rembourser vos dettes croissantes qui grugent votre valeur nette. Les taux d’intérêt étant à leur plus haut niveau depuis le début de l’année 2008, il est judicieux de vérifier que les sommes dues n’ont pas d’incidence sur vos plans financiers. Envisagez de cibler d’abord vos dettes à taux variable (comme les prêts hypothécaires à taux variable et les marges de crédit) et vos dettes à taux d’intérêt élevé, particulièrement les dettes personnelles qui ne sont pas déductibles aux fins de l’impôt. Si vous avez un prêt à l’investissement, assurez-vous que le rendement de vos placements est égal ou supérieur aux intérêts que vous payez sur votre dette.
7. Adoptez une approche active
Nous connaissons tous le dicton « Pourquoi réparer, si ce n’est pas cassé? » Comme les marchés ont essentiellement connu une ascension durant la majeure partie de la dernière décennie, les investisseurs pourraient largement adhérer à cette approche. Avec la baisse des marchés en 2022, nous sommes à présent entrés dans une phase où vous devrez peut-être surveiller un peu plus vos placements pour gérer le risque et saisir les occasions. Bien que la répartition globale de vos actions, obligations et autres catégories d’actifs ne nécessite peut-être pas de changement, certains investisseurs, en consultation avec leur planificateur financier, pourraient vouloir adopter une position plus défensive, tandis que d’autres pourraient opter pour une approche plus agressive suivant la direction qu’ils pensent que le marché pourrait prendre en 2023. Le moment est peut-être venu de revoir vos placements et de les modifier en conséquence.
Bien qu’il existe d’autres modifications à apporter à la planification et d’autres considérations à prendre en compte, le fait de vous concentrer sur ces sept points pourrait renforcer votre plan financier. Un planificateur financier de BMO Gestion privée peut vous aider à établir l’ordre de priorité de vos besoins financiers et vous aider à apporter les modifications nécessaires tout au long de l’année.
2PwC, « 2021 Family Business Survey » https://www.pwc.com/us/en/services/trust-solutions/private-company-services/library/family-business-survey.html
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