Au-delà des « Nifty AI Five » et de la course à la présidence
De nouvelles expressions ne cessent d’apparaître pour décrire le petit groupe d’actions qui domine le marché depuis l’année dernière : les « sept magnifiques », les « six super » et les « cinq fabuleuses » ne sont que quelques exemples. Dans le but de ne pas être tenus à l’écart, nous proposons les « Nifty AI Five » (Microsoft, Nvidia, Meta, Google et Amazon). Nous sommes conscients que l’expression ne sera probablement pas reprise, mais elle a le mérite d’inclure le thème de placement dominant d’aujourd’hui, l’intelligence artificielle, tout en faisant écho à une autre période d’exubérance boursière du début des années 1970 (le « Nifty Fifty ») qui, alerte au divulgâcheur, ne s’est pas bien terminée. Le récent virage des sociétés technologiques à très grande capitalisation vers des sociétés/secteurs plus petits et plus communs pourrait, selon nous, avoir des répercussions positives sur les actions à dividendes dont la valeur est plus raisonnable et, bien sûr, sur le Canada. Nous croyons que la croissance du BPA et les écarts de valorisation ont beaucoup à voir avec ce récent revirement. Les « Nifty AI Five » devraient encore croître plus rapidement que le reste du marché en 2024 (après leur rendement impressionnant en 2023), mais le Canada pourrait surpasser les États-Unis l’an prochain selon le consensus. Il s’agirait d’une nette amélioration relative. C’est donc dire que leur avantage rétrécit, et le marché l’a constaté.
Élections aux États-Unis
Les élections présidentielles américaines, qui se dérouleront dans un peu plus de trois mois, commencent également à retenir l’attention des investisseurs. Il est important de noter que l’état actuel de l’économie et du cycle des taux d’intérêt est bien plus déterminant pour les rendements des placements que la politique. Cependant, les modifications apportées au code fiscal, les tarifs douaniers et les subventions peuvent tous avoir des répercussions à divers degrés sur les secteurs. Bien que M. Trump demeure le favori des marchés des paris, la dynamique récente favorise clairement la candidate démocrate désignée, Kamala Harris. Comme nous l’avons dit aux clients, de notre point de vue, la seule chose à retenir est que Trump est une quantité connue (et une quantité très polarisante en plus). Il y a donc un plafond naturel au soutien dont il bénéficie. D’un autre côté, l’expérience de Mme Harris en matière de poursuites judiciaires et sa cohérence à l’égard des enjeux pourraient lui permettre d’impressionner certains électeurs indécis au cours des prochains mois. C’est-à-dire que l’« option » pourrait être de son côté, alors une victoire de Trump est loin d’être acquise. La composition du Congrès aura aussi une importance considérable, car il est notoire que l’adoption de lois nationales est difficile lorsque la Maison-Blanche, la Chambre des représentants ou le Sénat sont contrôlés par différents partis. Même en cas de vague républicaine ou démocrate, l’intensification de la polarisation politique ne garantit pas des victoires législatives faciles.
D’un point de vue macroéconomique, aucune des deux parties n’a été financièrement responsable au cours des dernières années. Par exemple, aux États-Unis, on prévoit quand même un ratio déficit-PIB de plus de 5 % en 2024, et ce, malgré la croissance de l’économie. Nous sommes peut-être un peu vieux jeu, mais les périodes d’expansion économique devraient être utilisées pour rembourser les dettes et non pour les alourdir. Conserver une certaine marge de manoeuvre pour les mesures de relance lorsqu’elles deviennent, inévitablement, nécessaires nous semble être la bonne approche à adopter, mais cela n’a pas été populaire chez les politiciens depuis longtemps.
Si M. Trump gagne, on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’il continue de relever les tarifs douaniers, qui sont intrinsèquement inflationnistes, en particulier si d’autres pays adoptent des tactiques de représailles (pensez à ces tactiques comme à une taxe pour les consommateurs). Les tarifs douaniers ont également tendance à réduire les taux de croissance potentiels au fil du temps, ce qui n’est pas favorable aux bénéfices des sociétés, en particulier ceux des multinationales. Il ne s’agit toutefois pas d’une approche purement républicaine, puisque M. Biden n’a cessé d’accroître la pression sur la Chine au cours des dernières années. Ce risque complique la tâche de la Réserve fédérale américaine (la Fed) qui doit normaliser sa politique monétaire dans un proche avenir.
D’un point de vue sectoriel, les principaux gagnants républicains devraient comprendre les secteurs/sociétés qui profitent d’une augmentation des tarifs douaniers (p. ex., actions du secteur de l’acier, automobile), de la déréglementation (services financiers, compagnies d’assurance maladie, grandes pharmaceutiques), de la diminution de la surveillance environnementale (énergie, mines), d’une augmentation des dépenses militaires et du maintien d’une réglementation conciliante en matière d’armes à feu. Les secteurs traditionnels privilégiés par les démocrates sont les énergies renouvelables et les sociétés liées aux infrastructures.
Le Canada : un des chefs de file mondiaux en matière de réduction de taux
Comme prévu, la Banque du Canada (BdC) a encore réduit son taux directeur la semaine dernière, ce qui signifie que le Canada demeure l’un des chefs de file en matière d’assouplissement de la politique monétaire parmi les pays développés (tout comme la Suisse). Plus important encore, nous montrons la voie à suivre aux États-Unis en réduisant les taux, ce qui a des répercussions positives sur l’indice S&P/TSX, étant donné qu’environ 40 % du marché est sensible aux intérêts (banques, télécommunications, pipelines, services publics et FPI). Autrement dit, même si notre marché a été à la traîne de l’indice S&P 500 en raison de notre manque de géants technologiques, nous pensons que les actions canadiennes devraient continuer de combler l’écart au deuxième semestre de l’année, en particulier en raison de la récente augmentation de la participation, principalement des petites capitalisations et de la valeur.
Comme l’a souligné l’économiste en chef de BMO, Doug Porter, la prudence n’est pas le mot que l’on associerait au discours de la Banque du Canada concernant sa deuxième réduction de taux du cycle. Emboîtant le pas à la Banque nationale suisse dans un scénario à deux volets, la BdC a répondu aux attentes en réduisant son taux de 25 points de base (pdb) à la fin de juillet, ce qui a fait passer le taux du financement à un jour à 4,5 %. Mais, pour la deuxième décision d’affilée, ce changement a été accompagné d’un discours étonnamment conciliant. Laissant peu de place à l’imagination quant à ses intentions, la Banque s’est inquiétée des risques de baisse, avertissant même que l’inflation pourrait être trop faible à son goût. Le gouverneur Macklem a parlé ouvertement de la nécessité de relancer la croissance, et a cité en particulier le taux de chômage de 6,4 %. Il a également répété que l’écart de taux avec les États-Unis, qui est maintenant de 87,5 pdb inférieurs au point médian de la cible des fonds fédéraux, n’est pas près de sa limite. Nous prévoyons deux autres réductions cette année, puis une diminution graduelle en 2025; le risque est évidemment d’aller plus loin et plus vite, comme le montrent les plus récentes attentes du marché. Pour la BdC, le marché penche graduellement en faveur d’une baisse lors de ses trois dernières réunions cette année.
Les obligations ont prospéré grâce au message modéré de la Banque, qui a contribué à rendre le rendement de l’indice positif pour l’année. Le taux des obligations du gouvernement du Canada à 2 ans a chuté sous la barre des 3,6 % pour la première fois depuis le printemps 2023, dans la foulée de l’effondrement de la SVB1. Les taux de rendement à court terme sont maintenant en baisse de plus de 100 pdb par rapport à l’année dernière, lorsque la Banque a relevé ses taux pour la dernière fois, et se rapprochent maintenant de 3,40 %, ce qui implique des réductions d’au moins 100 pdb supplémentaires au cours des 12 à 24 prochains mois. Le taux des obligations à 10 ans a également baissé récemment, se négociant sous la barre des 3,20 % et à plus de 100 pdb des sommets atteints au cours des 12 derniers mois, mais il demeure plus élevé qu’il ne l’était au printemps 2023.
Quant au dollar canadien, l’économiste de BMO souligne qu’il n’a pas été enthousiasmé par les nouvelles de la BdC. L’écart grandissant avec les taux américains a ramené le huard dans la zone des 72 cents (ou au-dessus de 1,38 $/$ US), et il semble très vulnérable à toute mauvaise nouvelle. La seule chose qui empêche la devise de s’effondrer sérieusement est l’attente croissante que la Fed se joigne bientôt à la parade des réductions de taux. En revanche, l’indice S&P/TSX s’est contenté d’inscrire un rendement supérieur dans un contexte de volatilité des actions mondiales. Après avoir été terriblement à la traîne au cours du premier semestre, l’indice est en passe d’enregistrer une cinquième hausse hebdomadaire consécutive, grâce à une forte rotation entre les secteurs, au profit des valeurs sûres et/ou sensibles aux taux d’intérêt, et loin (pour l’instant) des valeurs les plus en vogue. Le ton plutôt conciliant de la BdC cette semaine n’y a certainement pas nui.
Concentration du marché et rendements subséquents
Ces derniers temps, on a beaucoup parlé du retard des « Nifty AI Five » par rapport au reste du marché. À notre avis, le thème de l’IA pourrait être porteur, et il a certainement avantagé plusieurs sociétés de technologie et de communication à ce jour, même si nous réitérons que le marché tient déjà compte d’une croissance énorme des ventes et des bénéfices à l’heure actuelle.
Parce que nous voulions nous éloigner des simples hypothèses, nous avons demandé à nos partenaires de recherche à NDR de nous aider à quantifier la capitalisation boursière subséquente et les rendements équipondérés à la suite de périodes de concentration anormalement élevée des actions. NDR a réalisé une étude personnalisée pour nous, et quelques conclusions ressortent. La plus importante est que les rendements subséquents ont tendance à être plus faibles lorsqu’on part d’une concentration élevée, et que les valorisations élevées rendent les actions particulièrement vulnérables à des baisses plus importantes. C’est intuitivement logique, puisque nous savons que le marché revient par nature à la moyenne. La durée de ce retour à la moyenne est la seule inconnue, mais nous croyons en être témoins, compte tenu de ce qui suit :
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La pondération actuelle des 10 principaux titres, qui représente près de 35 % de l’indice S&P 500, est beaucoup plus élevée que pendant la bulle technologique et n’a été égalée que par les « Nifty Fifty » dans les années 70 (à titre de rappel, il s’agissait de sociétés à croissance durable très connues comme GE, JNJ, PG, IBM, Xerox, MMM). La récession massive de 1973-1975 (alimentée par la crise du pétrole provoquée par l’OPEP, la dette de la guerre du Vietnam et la chute du système de Bretton Woods) a entraîné une contraction du PIB réel de 7 % et un marché baissier prononcé. Alors que le marché a reculé de 14 % en 1973 et de 26 % en 1974, la valorisation élevée des « Nifty Fifty » (ratio C/B de plus de 40) a contribué à aggraver la situation, avec des baisses respectives de 19 % et de 38 % au cours de la même période.
Après l’éclatement de la bulle technologique, l’indice S&P 500 a reculé de 10 %, 13 % et 23 % en 2000, 2001 et 2002, respectivement. Le Nasdaq (où étaient cotées la plupart des valeurs technologiques fortement surévaluées) a toutefois fait bien pire, avec des pertes de 39 %, 21 % et 31,5 % au cours de la même période.
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Les rendements pondérés en fonction du marché étaient nettement moins attrayants après une concentration supérieure à la moyenne (23 %) qui s’établissait à 7 % annualisée, comparativement à 13,5 % lorsque la concentration était inférieure à la moyenne.
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Parmi les secteurs, par rapport aux données historiques, nous observons une concentration très élevée dans la consommation discrétionnaire (AMZN, COST, WMT, etc.) et les technologies, et une concentration exceptionnellement faible dans les secteurs de l’industrie et de la santé, deux secteurs que nous privilégions.
Analyse technique
Dans nos commentaires sur la stratégie de placement, nous nous concentrons principalement sur l’évolution des cours des indices vedettes, comme l’indice S&P 500 et l’indice composé Nasdaq, puisque c’est là que la part du lion de l’argent des clients est investi. Cependant, l’évolution des cours la plus remarquable du mois dernier a concerné les actions des petites et moyennes capitalisations, qui se sont envolées à la suite de données sur l’inflation meilleures que prévu. Il en a résulté une amélioration importante de tous nos indicateurs d’ampleur clés, ce qui était pour nous une préoccupation majeure depuis des semaines maintenant. Par exemple, toutes les courbes de baisse anticipée que nous suivons ont récemment atteint des sommets record. Cela comprend la ligne avance/déclin traditionnelle de la Bourse de New York ainsi que la ligne avance/déclin des actions ordinaires seulement et la ligne avance/déclin du S&P 500.
Le nombre d’actions individuelles qui ont atteint de nouveaux sommets sur 52 semaines à la Bourse de New York est revenu aux solides niveaux élevés observés au premier trimestre, et le pourcentage des actions de l’indice S&P 500 qui se négocient au-dessus des moyennes mobiles à court et à long terme a connu son plus grand bond de trois jours depuis le début de la reprise en octobre dernier.
La raison pour laquelle cela est si important est que le type de remontée étroite que nous avons connue d’avril à début juillet n’est généralement observée qu’avant de véritables marchés baissiers de 20 % ou plus. L’amélioration constatée ces derniers temps annule tout risque de baisse importante.
Nous sommes donc de retour à un contexte sain où la plupart des actions participent à nouveau, ce qui, à première vue, est exactement ce que l’on souhaite. Après tout, les marchés haussiers les plus sains sont ceux où la plupart des actions participent. L’inconvénient est que le passage aux actions à faible et à moyenne capitalisation n’était que la moitié d’un changement majeur dans les placements factoriels qui a entraîné les sorties de fonds les plus importantes dans les actions de croissance à très grande capitalisation depuis 2021 ou 2022, selon la façon dont on les mesure. L’évolution de ces indices pose une question intéressante, qui est la suivante : Dans quelle mesure la hausse des actions à faible et à moyenne capitalisation contrebalancera-t-elle le repli imminent des actions de croissance à très grande capitalisation? Jusqu’à présent, la réponse a été : « d’une très faible marge », puisque l’indice S&P 500 a récemment subi sa plus importante perte sur trois jours depuis octobre dernier et que les indicateurs de momentum à moyen terme pour le Nasdaq et l’indice S&P 500 commencent tout juste à sortir des extrêmes de surachat, la tendance devrait rester à la baisse au moins jusqu’à la fin du mois d’août. Là où les choses se compliquent, c’est qu’il s’agit de la partie de l’année civile où la saisonnalité devient un obstacle pour les actions jusqu’en octobre. Nous ne serions donc pas surpris que les marchés boursiers américains restent agités et négatifs pendant les quatre à huit prochaines semaines. Cela correspond également à la saisonnalité des années d’élections présidentielles, où il est normal d’observer des corrections de 8 à 10 % avant les élections américaines, car les investisseurs réduisent le risque pendant cette période d’incertitude.
Si cela se déroule conformément aux normes historiques, un test des moyennes mobiles sur 200 jours n’est pas à exclure. Du sommet au creux, cela correspondrait à un recul d’environ 10 % à 11 %. L’avenir nous dira ce qu’il en est, mais quoiqu’il en soit, toute action corrective prise au cours de ces mois habituellement faibles de la fin du troisième trimestre devrait être considérée comme une excellente occasion d’achat dans ce marché haussier cyclique par ailleurs vigoureux. La meilleure façon de voir les choses est la suivante : Les marchés boursiers américains viennent de connaître la meilleure remontée de huit à neuf mois depuis la sortie du creux du marché baissier pendant la pandémie au début de 2020. Avant cela, il faut remonter à la sortie du creux de la crise du crédit, au début de 2009, pour voir une remontée de la même ampleur. Nous avons donc vécu quelque chose de vraiment spécial. Il est normal de s’attendre à une pause de temps à autre, et les élections américaines et toute la folie qui les entoure ces jours-ci semblent être une excellente excuse. Comme nous l’avons souligné dans des commentaires précédents sur la stratégie de placement, tous nos indicateurs de type « canari dans la mine de charbon » demeurent optimistes et favorables à la poursuite de la hausse, de sorte que nous devrions atteindre de nouveaux sommets historiques une fois l’élection passée.
Au Canada, les perspectives de l’indice composé S&P/TSX semblent bien meilleures pour deux raisons. Premièrement, nous ne détenons pas une pondération importante dans les actions de croissance et, deuxièmement, une part importante de l’indice (près de 40 % de sa capitalisation) est sensible aux taux d’intérêt (banques, télécommunications, pipelines, services publics et FPI). Vers la fin de juillet, nous avons observé des baisses de taux à court et à long terme partout dans le monde, ce qui a pesé sur les actions de croissance et les titres sensibles à la hausse des taux d’intérêt. Le résultat net a été une rupture avec un nouveau sommet historique pour l’indice S&P/TSX supérieur à la résistance à 22 213, ce qui a ouvert une nouvelle cible de négociation de 26 257.
Une phase d’aversion pour le risque à moyen terme à l’égard des actions américaines se répercutera certainement sur notre marché, mais il semble que l’indice S&P/TSX devrait surpasser ses homologues américains pour le reste de l’année, et peut-être même jusqu’en 2025.
N’hésitez pas à communiquer avec les conseillers en placement de BMO Nesbitt Burns si vous avez des questions ou si vous souhaitez discuter de votre portefeuille.
1 L’effondrement de la SVB fait référence à l’effondrement de la Silicon Valley Bank en mars 2023, qui a lancé la dégringolade des banques régionales. À ce moment-là, la SVB était la 16e plus grande banque américaine sur le plan de l’actif total.
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