Aviez-vous déjà entendu parler de DeepSeek?
Soyez honnête!
Avec toutes les discussions sur les tarifs douaniers, on en oublierait un changement potentiellement énorme dans la dynamique de la puissance de l’IA. La société chinoise DeepSeek a produit DeepSeek-R1, un concurrent d’OpenAI, pour une fraction du prix. Elle aurait dépensé moins de 6 millions de dollars pour « entraîner » le modèle (sans compter le matériel et les coûts d’entraînement préalables, mais toujours bien moins cher que ses concurrents) pour une application gratuite qui est au même niveau (ou, dans certains cas, plus performante) qu’OpenAI, Meta et les meilleurs modèles de Google1 sur de nombreux critères d’évaluation. Les actions liées au thème de l’IA ont fortement reculé à la suite de cette nouvelle, des valeurs prometteuses telles que Nvidia et Broadcom ayant perdu 17 % en une seule séance. Pour ne pas être en reste, le géant chinois du commerce électronique Alibaba a lancé son propre modèle le lendemain, en affirmant avoir fait mieux que tous ses concurrents. Mais tout n’est pas perdu. Au contraire, bien que les investisseurs doivent être très sélectifs, nous croyons que, dans l’ensemble, les répercussions sont assez positives d’un point de vue macroéconomique. Nous pensons en fait que l’adoption massive de l’IA va non seulement augmenter la croissance économique mondiale, mais aussi stimuler la productivité du travail, ce qui aura des répercussions positives sur les marges bénéficiaires des sociétés et atténuera les pressions inflationnistes. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous restons haussiers sur les marchés des titres de participation, malgré l’impressionnant marché haussier que nous observons depuis des années. Le principal élément à retenir pour nous en matière de placement est que les meilleures occasions de placement passeront des marchands d’armes informatiques à des secteurs qui peuvent tirer parti de l’excellent rendement fourni par l’IA (p. ex., les développeurs d’applications logicielles, les producteurs d’électricité pour alimenter les centres de données, les entreprises pharmaceutiques, l’industrie). Nous y reviendrons.
DeepSeek marque-t-elle la fin du « commerce » lié à l’IA? Probablement pas. Mais cela pourrait très bien indiquer un changement dans la dynamique du pouvoir et de l’intérêt des investisseurs qui s’éloignent des « pioches et des pelles », essentiellement le matériel qui fournit les capacités informatiques (puces Nvidia et Broadcom, superordinateurs, etc.), pour se tourner vers les applications et les services, à mesure que l’adoption massive s’accélère en raison de la baisse des coûts et de l’innovation technologique. En particulier, Brian Pitz, analyste, Internet, BMO, pense que la possibilité que les coûts des intrants2 diminuent et que la prévisibilité des revenus liés à l’IA s’améliore (par rapport à une personnalisation accrue sur tous les appareils) sera un facteur favorable sur plusieurs années pour les grands noms de l’Internet dotés de capacités infonuagiques tels qu’Amazon, Google et Microsoft (couverts par Keith Bachman, analyste, Logiciels, BMO). Selon nous, les géants chinois de l’Internet bénéficieront probablement eux aussi de cette tendance, et il se trouve qu’ils sont très bon marché actuellement, avec des attentes concernant la croissance intégrée très faibles.
Voici des exemples concrets d’impact vertical découlant de l’amélioration des capacités de l’IA générative :
1. Publicité numérique : La monétisation efficace de la vidéo et des requêtes complexes devient plus visible, ce qui améliore la monétisation des vidéos courtes et longues, grâce à l’augmentation des capacités LLM (Large Language Model, ou grand modèle de langage). La monétisation de la recherche par l’IA gagnera en popularité en raison de l’augmentation des requêtes plus complexes, ce qui augmente le nombre de requêtes monétisables.
2. Commerce électronique : Des vitesses de livraison plus rapides et la personnalisation devraient accélérer l’adoption de ces technologies dans les secteurs verticaux (p. ex., l’IA générative permet d’accélérer les opérations de préparation, d’emballage et d’expédition pour Amazon.com et le commerce hors plate-forme). Shopify, championne du commerce électronique au Canada, pourrait également en profiter.
3. Voyages en ligne : La personnalisation et l’amélioration des découvertes offrent des avantages pour ce qui est des réservations brutes. Par exemple, des « agents » en intelligence artificielle peuvent planifier et réserver des voyages complets, y compris des réservations de billets d’avion, de voiture, d’hôtel et de restaurant, tout en trouvant les itinéraires et les emplacements les plus avantageux aux prix les plus bas.
4. Livraison : L’expansion de modèles à la pointe de la technologie pour répondre aux complexités de la conduite dans le monde réel (lidar, radar, caméras et récepteurs audio externes) pourrait accélérer la construction d’automobiles et l’adoption par les utilisateurs, ce qui est un avantage net pour Uber, Waymo et Lyft. L’amélioration de l’indexation, de l’acheminement et de la mise en lots permettra également d’améliorer l’efficacité de la livraison des colis et des denrées alimentaires.
Du point de vue des placements, les 600 milliards de dollars en capitalisation boursière que Nvidia a perdus en une seule journée nous ont brutalement rappelé l’ampleur des capitaux investis frénétiquement dans les actions axées sur la dynamique de l’IA. Cela montre également à quel point les fonds de couverture et les autres négociateurs spéculateurs peuvent être inconstants lorsqu’un catalyseur négatif se présente, en particulier compte tenu de l’évolution parabolique de certaines actions et des attentes intrinsèques extrêmement élevées qu’elles impliquent. En termes chiffrés, si les géants de la technologie tels que Microsoft et Meta décident de réduire leurs dépenses d’investissement (en raison du faible rendement du capital investi), la croissance ralentira par rapport aux attentes actuelles et la baisse pourrait être importante. Pour vérifier notre analyse, nous avons mis à jour l’augmentation de la capitalisation boursière de 12 sociétés vedettes (technologies, communications et services publics) fortement exposées au thème de 2022 à 2025. La valeur totale de ces sociétés a triplé du début de 2023 (immédiatement après que ChatGPT a été rendu public) au début de 2025. Il s’agit d’une augmentation de 10 000 milliards de dollars américains. Cela signifie que la valeur actualisée des occasions de profit supplémentaires grâce à l’IA devrait au moins égaler ce chiffre pour justifier les centaines de milliards de dollars investis dans des centres de données, des superordinateurs, etc. Étant donné que de nombreux modèles sont gratuits (ou très bon marché) et que Microsoft a été jusqu’à présent déçue des retombées sur les revenus de son assistant IA Copilot, la barre est haute.
Soyons clairs : nous nous attendons à ce que l’intelligence artificielle soit un thème de placement durable. Comme on pouvait s’y attendre, les estimations de l’incidence totale de l’IA sur la croissance mondiale au cours de la prochaine décennie sont nombreuses et divergentes, particulièrement en raison de l’augmentation de la productivité du travail. Selon des études récentes, l’incidence positive totale sur le PIB pourrait se situer entre 8,5 % (J.P. Morgan) et 20 % (PwC). Accenture, McKinsey et Goldman Sachs arrivent à 11,3 %, 13,7 % et 15 %, respectivement. Nous nous empressons d’ajouter que ces estimations seront probablement très éloignées de la réalité. Cependant, il est normal que cette innovation technologique soit un avantage net pour l’économie mondiale. De plus, même si de nombreux emplois sont à risque, l’histoire montre que les innovations technologiques ont créé plus d’emplois qu’elles n’en ont détruits depuis la Seconde Guerre mondiale.
J.P. Morgan suggère que l’IA a le potentiel d’être l’un des plus importants facteurs d’amélioration de la productivité depuis l’aube du capitalisme au 18e siècle. La différence est que les employés devraient être en mesure d’exploiter la puissance de l’IA dans leur travail beaucoup plus rapidement que leurs ancêtres ne l’ont fait après l’apparition de la machine à vapeur et de l’alimentation portative pour les machines d’usine. Même la révolution de l’ordinateur personnel et de l’Internet a pris plus de 20 ans avant de se traduire par des améliorations tangibles en matière de productivité.
Autres secteurs bénéficiaires à l’extérieur des technologies : Services publics et sociétés pharmaceutiques
Nous nous attendons à ce que les secteurs autres que les « marchands d’armes informatiques » (Nvidia, Broadcom, Dell, etc.) continuent de gagner en importance. Un exemple que nous avons abordé précédemment est celui de l’augmentation colossale de la production d’électricité qu’il faudra mettre en oeuvre pour alimenter les centres de données au cours des prochaines années. Selon certaines estimations crédibles, la demande d’électricité aux États-Unis pourrait connaître un taux de croissance annuel composé d’environ 2,5 % à 3 % jusqu’à la fin de la décennie, alors qu’elle a été essentiellement stable au cours des dix dernières années. Compte tenu de la taille démesurée de ce marché à l’heure actuelle, il faudra des dizaines de milliards de dollars pour répondre aux nouveaux besoins en production, en transport et en distribution d’électricité dans les États américains et les provinces canadiennes. Les services publics traditionnels, les fabricants d’équipement énergétique, les entreprises nucléaires ou d’uranium, les producteurs d’énergie renouvelable ou de gaz naturel et les exploitants de pipelines (pour transporter le gaz) vont tous en bénéficier pendant longtemps. Il se trouve que le Canada compte plusieurs sociétés dans ces domaines, susceptibles d’intéresser les investisseurs.
Le secteur pharmaceutique/biotechnologique tire déjà parti de la puissance de l’IA, mais d’énormes occasions s’offrent encore à lui. Selon les prévisions de The Economist, en 2025, les premiers composés « découverts » par l’IA devraient être approuvés par la Federal Drug Agency (FDA). Comme il faut aujourd’hui dix ans et plus de deux milliards de dollars américains pour mettre au point un médicament du début à la fin, avec une probabilité de succès dérisoire de 10 %, toute amélioration du coût et de la vitesse de mise sur le marché pourrait avoir un effet positif important sur la rentabilité du secteur. En réduisant de seulement 20 % les échecs des essais de la phase 2, on pourrait économiser près de 450 millions de dollars américains sur le développement d’un seul médicament.
Le site Web spécialisé du secteur drugtargetreview.com ajoute que « les percées récentes en IA, comme la modélisation prédictive, l’optimisation des essais cliniques et la médecine personnalisée, ont montré son potentiel. Unlearn, une société chef de file de l’application de l’IA pour optimiser l’efficacité des essais cliniques, en est un exemple. L’utilisation de l’IA pour améliorer les essais cliniques, en particulier lors des phases 2 et 3, est au coeur de l’approche de Unlearn. Les travaux de la société portent sur la création de « générateurs de jumeaux numériques », des modèles pilotés par l’IA qui prédisent la façon dont la maladie d’un patient peut progresser au fil du temps. Ces jumeaux numériques permettent aux sociétés pharmaceutiques de concevoir des essais cliniques avec moins de participants, tout en fournissant des preuves fiables pour évaluer l’efficacité d’un médicament. Cette innovation pourrait réduire considérablement le coût et la durée des essais cliniques, ce qui répond à deux grands défis liés au développement de médicaments. »
Mieux encore, ce secteur défensif n’a plus la cote depuis longtemps et se négocie maintenant à l’un de ses multiples de capitalisation les plus bas par rapport au marché au cours de la dernière décennie. Cela signifie que les attentes sont très faibles et que la protection contre les pertes devrait être élevée, sans compter que la plupart des actions à grande capitalisation (Merck, Bristol Myers, Amgen, par exemple) devraient afficher un excellent rendement de l’action. Le fait que les républicains contrôlent la Maison-Blanche, le Congrès et la Cour suprême (même si Robert F. Kennedy Junior, sceptique à l’égard des médicaments, est confirmé comme secrétaire à la Santé) ne nuit pas non plus à l’industrie. Par le passé, ils ont été beaucoup plus favorables au secteur.
Analyse technique
Nous commençons le nouveau mois avec les principales moyennes très proches de leurs sommets historiques. À première vue, c’est excellent, mais sous la surface, les choses ne sont pas si roses. Par exemple, des divergences négatives se sont formées sur plusieurs semaines dans la plupart des mesures générales de la performance des actions, telles que les diverses lignes d’avancée et de recul que nous suivons ou même l’indice équipondéré S&P 500. Parallèlement, le nombre d’actions individuelles à la bourse de New York atteignant de nouveaux sommets sur 52 semaines ne représentait qu’une fraction de ce que nous observions à la fin de l’année dernière. (98 nouveaux sommets en date de la fin du mois de janvier, contre 400 à 450 au T3 et au T4 de l’an dernier.) Bien entendu, ces indicateurs peuvent « revenir à la charge » si la reprise se poursuit, mais pour le moment, la cassure semble assez précaire et ne change pas notre prévision d’une correction plus prononcée/prolongée à moyen terme plus tard au premier trimestre.
La principale raison pour laquelle nous disons cela est que la plupart des indicateurs de notre modèle temporel à moyen terme, qui mesure les tendances sur trois à six mois, se retournent et deviennent négatifs, ce qui suggère que les marchés se préparent à un processus correctif à moyen terme plus prononcé/prolongé jusqu’à la fin du premier trimestre et possiblement au début du deuxième. Il s’agit notamment des indicateurs de momentum hebdomadaires de l’indice S&P/TSX et de l’indice S&P 500, qui sont maintenant entièrement négatifs pour la première fois depuis le début de 2024, mais aussi les oscillateurs de profondeur comme le pourcentage des actions qui se négocient au-dessus des moyennes mobiles à court et à moyen terme et les indicateurs de confiance, qui se contractent régulièrement depuis la mi-décembre. Il est vrai que le dénouement des extrêmes trop haussiers, qui a été évident pendant la majeure partie de 2024, sera ultimement haussier pour les marchés pendant le deuxième semestre de l’année, mais à l’heure actuelle, tous les segments du marché, des investisseurs particuliers aux États-Unis aux négociateurs professionnels en contrats à terme, réduisent le risque.
En ce qui concerne le risque de baisse, la règle générale est que les signaux de vente dans notre modèle temporel à moyen terme se traduisent généralement par un retour des principaux indices vers leurs moyennes mobiles à 200 jours, qui sont actuellement de 23 525 pour l’indice S&P/TSX et de 5 625 pour l’indice S&P 500. Du sommet au creux, cela correspond actuellement à un recul de 8 % à 9 % et constituera probablement la meilleure occasion d’achat que nous ayons eue depuis la correction à moyen terme de la fin de 2023 (c.-à-d. que de nouveaux sommets sont attendus à la suite de cette correction).
Le risque pour le PIB entraîne une baisse des taux d’intérêt
À la fin de janvier, la Banque du Canada (« BdC ») a abaissé son taux directeur de 25 points de base (pdb), mais, contrairement aux réductions précédentes, cette décision a été qualifiée de décision de gestion du risque face aux menaces tarifaires. Sans la question des tarifs douaniers, nous ne pensons pas que la BdC aurait eu besoin d’assouplir sa politique monétaire en janvier, car l’économie commençait à montrer des signes encourageants, notamment la stabilisation du marché immobilier et des risques d’inflation qui sont plus équilibrés. En réduisant les taux, la BdC a indiqué que le ralentissement de la croissance du PIB pourrait l’inquiéter davantage que le risque d’inflation.
C’est aussi le parcours suivi par le marché obligataire, où l’essentiel de la récente baisse des taux a été en grande partie alimenté par la baisse des taux réels, et non par les attentes en matière d’inflation. Après avoir culminé à 3,56 % à la mijanvier, le taux de rendement nominal à 10 ans des obligations du gouvernement du Canada a baissé de 60 points de base, entièrement sous l’effet des taux réels. Même si le pire a pu être évité ou du moins reporté (les tarifs douaniers ont été reportés au 1er mars ou plus tard), l’incertitude commerciale et l’éventualité d’une renégociation de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (« ACEUM », l’accord de libreéchange entre les trois pays), auront des répercussions sur les investissements, les dépenses en immobilisations et les embauches, et ont déjà eu une incidence sur la confiance des entreprises et des consommateurs. L’instabilité politique actuelle, qui risque d’avoir des retombées sur l’attrait du Canada et de ralentir les investissements étrangers au moins jusqu’au printemps, pourrait également peser sur le PIB.
En ce qui concerne les attentes en matière d’inflation, elles n’ont pas augmenté malgré le différend commercial, ce qui s’explique par la combinaison de quelques facteurs : 1) La BdC estime que l’économie fonctionne en deçà de sa capacité de production, du moins jusqu’en 2026, ce qui devrait être déflationniste; 2) en cas de guerre commerciale, la croissance du PIB devrait ralentir, ce qui atténuerait les pressions sur les prix; 3) l’IPC est déjà inférieur à la cible de 2 % de la BdC; grâce en partie au récent allègement temporaire de la taxe de vente.
Objectivement, avec les attentes d’une incidence potentielle de plus de 2 % dans les pires scénarios, l’incertitude continuera probablement de soutenir les taux de rendement réels à court terme. Bien que la BdC ne pense pas que la politique monétaire soit la seule solution, les répercussions sur l’économie la forceraient probablement à prendre des mesures plus énergiques. Nos économistes de BMO s’attendent à ce que la BdC abaisse son taux du financement à un jour à 1,50 % si les tarifs douaniers sont entièrement imposés. Dans l’hypothèse d’une absence de tarifs douaniers et compte tenu de l’incertitude, ils ont dû revoir leurs prévisions de croissance pour 2025 à la baisse, les faisant passer de 1,9 % à 1,7 %, mais ils ont maintenu inchangée leur attente d’un nouvel assouplissement de 50 points de base du taux directeur de la BdC d’ici à l’été, en mentionnant un risque de baisse plus important pour le taux directeur.
Ils ont également souligné qu’il s’agit d’une situation fluide, ce qui signifie que les prévisions seront probablement modifiées de nouveau. On peut en dire autant du marché obligataire. À ce stade-ci, il s’ajuste à l’incertitude économique et à la réponse potentielle en matière de politiques, tandis que la courbe des taux baisse et que la pentification marque une pause. Comme les taux des espèces et des quasiespèces passent sous la barre des 3 % et que la courbe des taux est normalisée (c.-à-d. que les taux à long terme sont supérieurs aux taux à court terme), il y a un incitatif à prolonger la durée et à opter pour des échéances plus longues. En même temps, la prudence est de mise lorsque l’incertitude éloigne les rendements des données fondamentales. Les taux ont déjà fortement baissé, ce qui limite les possibilités de report et de gains en capital. Nous pensons que certains secteurs sont devenus chers en raison de la récente baisse des taux, notamment le secteur à terme de 10 ans, qui présente toujours l’écart de taux le plus important par rapport au taux des obligations du Trésor américain à 10 ans depuis plus de 40 ans.
Les obligations jouent actuellement leur rôle dans les portefeuilles en offrant une certaine couverture contre le risque économique, mais il se peut aussi qu’elles intègrent les scénarios extrêmes dans un contexte d’incertitude, et les taux de rendement pourraient poursuivre leur déclin pour le moment. Nous continuons de recommander de réduire la surpondération des espèces et des secteurs à court terme, mais compte tenu de la volatilité actuelle, nous pensons également qu’une approche progressive est justifiée, car de meilleurs niveaux d’entrée pourraient être disponibles dans un avenir proche pour les placements à plus long terme si, comme nous le pensons, les tarifs douaniers ne sont finalement pas imposés.
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1DeepSeek et Llama (de Meta) sont des modèles à source ouverte, contrairement à OpenAI, Anthropic, Amazon et Google, qui sont des modèles à source fermée. La réussite de DeepSeek avec son modèle à source ouverte pourrait profiter à Meta, compte tenu de la capacité des modèles à source ouverte à tirer parti de l’intelligence collective, à innover plus rapidement grâce à la collaboration et à offrir une plus grande accessibilité aux chercheurs par rapport aux modèles à source fermée.
2Google a révélé que le coût de traitement des requêtes d’IA avait baissé d’environ 80 % depuis le début de l’année jusqu’en juillet, et les commentaires de septembre 2024 font état d’une baisse de 97 %.
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