JENNIFER DOWTY, THE GLOBE & MAIL
ARTICLE PUBLIÉ LE 24 JUIN 2024
Depuis le début de l’année, le marché boursier canadien se caractérise à la fois par un rendement certes modeste, mais positif, et par une volatilité limitée. En mai, l’indice composé S&P/TSX a terminé sur un sommet historique. Il n’a par ailleurs gagné ou perdu plus de 1 % qu’à une douzaine de reprises au cours de la première moitié de l’année et n’a progressé ou reculé de plus de 2 % qu’une seule fois.
Pour tenter de comprendre ce qui peut bien attendre les investisseurs au second semestre, le Globe and Mail s’est récemment entretenu avec Brent Joyce, stratège en chef, Placements de BMO Gestion privée de placements. Celui-ci estime que les investisseurs qui possèdent un portefeuille diversifié, composé de liquidités, de titres à revenu fixe et d’actions, devraient enregistrer de bons résultats et souligne que les trois catégories d’actifs ne s’étaient pas aussi bien complétées depuis au moins une décennie.
Vous vous attendez à ce que le marché boursier canadien progresse davantage que celui des États-Unis au cours de la deuxième partie de l’année. Vous voyez l’indice composé S&P/TSX à 23 500 points d’ici la fin de l’année et l’indice S&P 500 à 5 600. Pourtant, la croissance des bénéfices est plus élevée aux États-Unis et le marché est plus diversifié sur le plan sectoriel. On pourrait donc s’attendre à ce que le potentiel de hausse y soit plus élevé, non?
Le S&P 500 est en hausse de 15 % sur l’année, contre 3 % pour le S&P/TSX. Les perspectives de croissance des bénéfices américains sont donc pour l’essentiel déjà dans les cours.
Les taux d’intérêt, qui avaient nui aux actions canadiennes pendant la majeure partie des deux ou trois dernières années, devraient désormais jouer en leur faveur. Ils vont bientôt baisser. Cela va donner un coup de pouce aux deux marchés, mais l’économie canadienne et le marché boursier canadien sont plus sensibles aux taux d’intérêt que l’économie et le marché boursier américains.
Comment envisagez-vous la prochaine saison des résultats? Les entreprises canadiennes et américaines enregistreront-elles des bénéfices solides?
Nous considérons la croissance des bénéfices à moyen terme plutôt que trimestre par trimestre.
Sauf pour certaines entreprises du secteur des technologies à forte croissance, nous avons vu les bénéfices chuter au cours de 12 à 18 derniers mois.
Quand les entreprises craignent un ralentissement ou l’arrivée d’une récession, lorsqu’elles doivent s’adapter à une hausse des coûts salariaux, à des problèmes d’approvisionnement et à l’augmentation des coûts d’emprunt, autant d’éléments avec lesquels elles ont dû composer ces deux dernières années et qui font baisser les bénéfices, elles réduisent leurs coûts et gagnent en rentabilité.
Il n’y a pas eu de récession à part entière; les bénéfices ont plutôt chuté et tourné autour de zéro. La croissance des bénéfices devrait maintenant au moins revenir à la normale. À long terme, la croissance moyenne des bénéfices est de 8 %. Nous nous attendons à ce qu’elle remonte au moins à ce niveau. Une hausse annuelle de l’ordre de 10 % ou de 12 % n’aurait rien de surprenant.
Pour répondre à votre question, sur le trimestre, la plupart des entreprises ont dépassé les attentes. Les analystes peuvent se laisser emporter par leurs émotions et leurs biais comportementaux. Si les bénéfices sont décevants, ils réduisent un peu leurs attentes. Quand les bénéfices repartent à la hausse, ils dépassent toutes les prévisions, y compris celles des analystes.
Se pourrait-il que vos cibles boursières soient trop prudentes au regard de ces perspectives de retour à une croissance des bénéfices plus normale?
Oui. Nous avons fait le choix de la prudence. Cela nous conforte dans notre décision de surpondérer les actions. Le scénario que nous avons utilisé n’est certes pas jovialiste, mais je pense qu’il est très raisonnable.
Quant à l’indice S&P 500, il n’y aurait rien d’étonnant à ce qu’il atteigne les 5 700 points. Notre cible pour la fin de 2025 est de 6 000 points. Elle me paraît assez réaliste.
Sur le plan sectoriel, les services financiers constituent un élément clé du marché boursier canadien. Les actions des banques canadiennes sont-elles des pièges de valeur? Si je pose la question, c’est que la croissance des bénéfices est faible, que BMO prévoit une croissance du PIB réel de 1 % seulement en 2024 et que la courbe des taux est inversée.
Ce sont des actions de valeur. Je ne les qualifierais pas de pièges de valeur.
Ce sont d’excellentes entreprises qui rapportent historiquement beaucoup à leurs actionnaires. Ce sont par ailleurs des sociétés bien diversifiées, aujourd’hui plus que jamais, puisque bon nombre de banques canadiennes font maintenant d’importantes incursions sur le marché américain et même à l’international pour certaines d’entre elles.
Elles sont particulièrement représentatives de la chute des bénéfices dont nous venons juste de parler. Le secteur bancaire a en effet dû composer avec l’inversion de la courbe des taux, qui constitue un gros problème quand votre activité première consiste à prêter de l’argent. Les bénéfices ont donc traversé une période de vaches maigres ces deux dernières années, mais la situation pourrait bientôt s’améliorer.
Quand la courbe des taux sera un peu moins désavantageuse et que l’économie reprendra un peu de vitesse, que le secteur de l’habitation commencera à se redresser dans les 6, 8, 10 ou 12 prochains mois et au-delà, les bénéfices devraient redécoller.
Ce que nous constatons, c’est que le RCP [rendement des capitaux propres] et les bénéfices par action cessent un peu de reculer et qu’ils commencent à remonter. Et du point de vue des cours, ce sont des actions qui ne sont pas chères du tout. Elles se négocient en deçà de leurs ratios cours-bénéfice moyens.
Dans ces conditions, est-ce que vous recommandez de surpondérer les actions bancaires? Formulez-vous des recommandations sectorielles?
En tant que stratège mondial, je mise implicitement sur certains secteurs de par mes décisions de répartition géographique. Le S&P/TSX est un marché beaucoup plus cyclique et sensible aux taux d’intérêt, ce qui est en partie lié aux banques, mais pas seulement. L’énergie et les matières premières sont des secteurs particulièrement sensibles à l’économie, si ce n’est aux taux d’intérêt. Ainsi, quand nous surpondérons le Canada, nous savons que cela nous expose à certains secteurs, et il faut donc en tenir compte, même si nous laissons le choix des secteurs et des titres à nos sous-conseillers.
Si nous surpondérons les marchés américains et canadiens, malgré le potentiel de rendement supérieur des actions canadiennes, c’est que ces deux marchés se complètent. Le Canada présente de meilleures perspectives de rendement, un profil de risque un peu plus élevé, offre un avantage fiscal, sous la forme du crédit d’impôt pour dividendes, du moins pour les Canadiens, et un rendement en dividendes beaucoup plus élevé.
Le S&P 500 est pour sa part structurellement davantage axé sur la croissance, compte tenu de la place occupée par les titres des technologies et de la santé, par d’autres entreprises novatrices du secteur de la consommation, par les « sept magnifiques », etc. Pour les Canadiens, il s’agit également d’un marché défensif, non seulement parce que ces secteurs sont habituellement un peu moins sensibles au cycle économique, mais également parce qu’il leur offre une exposition au dollar américain. Ainsi, si l’actualité pousse les investisseurs à tourner le dos aux placements risqués, cela nuira aux actions, mais les actions américaines seront probablement moins pénalisées que les actions canadiennes. Le dollar canadien a tendance à perdre du terrain dans ce type de contexte d’aversion au risque; l’exposition aux marchés américains confère donc une protection automatique aux Canadiens.
L’Europe compte quant à elle de nombreuses entreprises spécialisées, que ce soit dans le secteur de la santé, dans les technologies ou dans l’industrie du luxe. Les marchés émergents affichent pour leur part une orientation cyclique, mais connaissent également une forte croissance.
Cela m’amène à ma prochaine question. Pour ceux qui souhaitent investir dans les actions internationales, quels sont à votre avis les trois marchés boursiers qui présentent le meilleur potentiel de rendement?
En tant que stratège macroéconomique mondial, je répartis mon actif entre le Canada, les États-Unis et les marchés développés internationaux, soit l’Europe et le Japon, et enfin les marchés émergents.
Nous affichons une pondération neutre sur les marchés développés internationaux, autant en Europe qu’au Japon. Les actions japonaises ont beaucoup progressé. Elles sont sur leur erre d’aller. Les déceptions des dernières décennies appartiennent clairement au passé et le Japon compte d’excellentes entreprises. Les actions japonaises ne suivent pas vraiment l’économie locale. Ce sont toutes des entreprises exportatrices; la faiblesse du yen joue donc certainement en leur faveur. Le reste du monde, à l’exception des États-Unis, est en train de laisser le ralentissement ou la récession des 18 à 24 derniers mois derrière lui, et les États-Unis restent solides, peut-être même un peu trop à notre goût. La conjoncture mondiale devrait donc favoriser les exportateurs japonais.
Il en va de même en Europe. J’ai parlé un peu plus tôt des marques de luxe, mais la région compte également de bonnes entreprises dans les secteurs de la consommation et de la santé. Ce sont des entreprises relativement diversifiées, mais beaucoup sont des sociétés exportatrices. Quand on investit dans de telles entreprises, on pense bien sûr à l’économie européenne, mais elles sont également très exposées aux marchés émergents, notamment à la Chine. Pour profiter de l’éventuelle reprise de la Chine, mieux vaut peut-être passer par les sociétés exportatrices européennes que d’investir spécifiquement dans des actions chinoises ou sur les marchés émergents.
Vous recommandez de surpondérer les marchés boursiers canadiens et américains et d’opter pour une pondération neutre sur les marchés internationaux développés. Qu’en est-il des marchés émergents?
Nous sous-pondérons légèrement les marchés émergents, mais n’en sommes pas complètement absents.
On observe actuellement un certain nombre de bouleversements géopolitiques, comme le mouvement de rapatriement de la production, mais également un déplacement des puissances politiques à travers le monde; tout cela nous incite à la prudence. Les marchés émergents finiront probablement par rebondir, peut-être beaucoup. Ce sont des marchés qui peuvent gagner 20 % ou 30 % en l’espace de quelques semaines ou de quelques mois; cela n’a rien d’inhabituel. Et, parce que cela finira probablement par arriver, nous ne voulons pas nous retirer complètement de ces marchés. Mais le niveau de patience et d’audace qu’impose le contexte actuel est un peu trop élevé pour nous en ce moment.
On parle beaucoup de l’ampleur des ratios cours-bénéfice affichés par certains indices et par certains titres. Certaines actions de l’IA et le marché boursier américain se négocient par exemple autour de 21 fois leurs bénéfices prévisionnels. Ces chiffres sont-ils justifiés?
En gros, je dirais que oui. Cela peut bien sûr varier d’une action à l’autre.
Certains pensent que le S&P 500 devrait se négocier autour de 16 ou 17 fois les bénéfices. Je leur répondrais qu’un indice boursier est le reflet des entreprises qui le composent et qu’il n’est pas statique. Il varie avec le temps. Il y a 20, 30 ou 40 ans, à l’époque où le S&P 500 était dominé par Exxon Mobil, par les banques et les entreprises industrielles comme les constructeurs automobiles, un ratio de 17 fois était normal. Mais les entreprises à forte croissance des secteurs des technologies, de l’innovation, de la santé ne se négocient pas à ce genre de niveau et on ne peut pas s’attendre à ce qu’elles le fassent.
Quand la Réserve fédérale américaine annoncera qu’elle baisse ses taux, cela devrait-il servir de catalyseur aux actions et porter les marchés américains à de nouveaux sommets, ou l’essentiel de la reprise se produit-il habituellement avant même la première baisse de taux?
Le deuxième cas de figure. Une partie de la reprise boursière enregistrée jusqu’ici s’est produite en prévision des décisions de la banque centrale.
Si le marché s’était à ce point redressé au quatrième trimestre de l’an dernier, et vous vous souviendriez que tous les marchés mondiaux avaient bondi en novembre et en décembre, c’est qu’ils s’attendaient à ce que la Réserve fédérale procède à six baisses de taux en 2024.
Puis, très rapidement, en février et au début de mars, ils avaient revu leurs prévisions à la baisse, au point que certains ont commencé à envisager que la Fed pourrait même relever ses taux. Nous sommes donc passés de six baisses de taux prévues à zéro. Et nous sommes maintenant revenus au point où nous étions il y a huit à dix mois.
Les prévisions de la Fed, elles, n’ont pas vraiment changé, elles tournent toujours autour d’une à trois baisses pour cette année. Nous misons sur deux. À mon avis, la Fed devrait réduire ses taux dès maintenant.
Donc, pour répondre à votre question, une partie de la reprise est déjà dans les cours, mais, en raison de l’incertitude entourant les prochaines éventuelles baisses de taux, je crois que les marchés disposent encore d’une marge de progression.
Les comptes d’épargne ont beaucoup rapporté ces dernières années. Les investisseurs auraient-ils intérêt à réduire leurs liquidités et à investir dans des actions et des obligations?
Avant tout, je dirais que la part de liquidités que chacun souhaite conserver est un choix très personnel.
En tant que catégorie d’actif, les liquidités sont en effet très intéressantes. Comme stratège, elles vous donnent beaucoup de latitude. Si j’ai des liquidités, je vais pouvoir profiter des occasions qui pourraient se présenter. Nous ne serons donc jamais sans aucunes liquidités.
Par ailleurs, je dirais que le moment est particulièrement bien choisi pour revenir à une stratégie équilibrée classique, composée de liquidités, de titres à revenu fixe et d’actions. Ces trois catégories d’actifs ne s’étaient pas aussi bien complétées depuis au moins une décennie et peut-être même depuis le début du siècle. Les liquidités peuvent rapporter plus ou moins 4 %. Sur le marché des titres à revenu fixe, avec un panier bien diversifié et composé notamment d’obligations de sociétés, il est certainement possible d’aller chercher entre 4 % et 6 %. Et le rendement normal des marchés boursiers se situe entre 8 % et 12 %, et c’est ce niveau que nos prévisions de bénéfices nous laissent augurer, dans la mesure où les valorisations sont globalement raisonnables, et même très raisonnables à l’extérieur des États-Unis.
Vous travaillez dans le secteur financier depuis plus de 20 ans. Les stratèges parlent souvent de l’importance de diversifier les portefeuilles. Auriez-vous des conseils à offrir aux investisseurs?
On me demande souvent si nous sommes dans une bulle technologique. Il y a un lien direct avec votre question, puisque je pense qu’il y a de sages enseignements à en tirer pour l’investisseur moyen.
Comme toujours avec les bulles boursières, technologiques ou autres, seul le temps pourra nous dire si nous sommes ou pas dans une bulle de l’intelligence artificielle. Mais, même si nous sommes bien dans une bulle ou si une bulle se profile à l’horizon, il n’y a pas vraiment de raison d’avoir peur.
Les bulles se produisent régulièrement sur les marchés. Ce qui compte, c’est la façon d’y réagir. Nous pouvons contrôler notre comportement. Ce que nous ne pouvons pas contrôler, en revanche, c’est ce qui se passe sur le marché boursier.
Ce que nous vivons en ce moment n’a rien d’inhabituel dans les domaines des nouvelles technologies et de l’innovation. C’est même ce que les marchés boursiers sont censés faire et ce que la société a besoin qu’ils fassent en réaction aux découvertes et à l’innovation et à face aux nouveaux outils qui révolutionnent la productivité. Tous ces concepts et idées ont d’abord et avant tout besoin d’argent. C’est pourquoi on parle de capitalisme et de marchés des capitaux. Ceux qui les inventent et qui prennent le risque de les exploiter doivent être récompensés pour cette prise de risque. On voit ensuite arriver une multitude d’entreprises désireuses de profiter de l’occasion. Il faut donc faire le tri, et c’est à ça que sert le capitalisme. Les marchés financiers sont en fait l’arène où tout cela va se jouer.
Comme je l’ai dit, ça n’a rien de nouveau. Les chemins de fer, l’électricité, le moteur à combustion, le téléphone, la télévision, les téléphones cellulaires, l’Internet, les téléphones intelligents et, maintenant, l’IA, toutes ces innovations ont été des vecteurs de profonds changements pour l’humanité, elles ont amélioré la qualité de vie et la productivité, et se sont toutes accompagnées de rendements individuels ou sectoriels spectaculaires.
C’est là que les entreprises se disputent les fruits de cette innovation, pas seulement celle qui en est à l’origine, mais tout l’écosystème autour, les fournisseurs, les distributeurs, ceux qui adoptent l’innovation; ils sont tous impliqués et peuvent profiter de l’euphorie ambiante. Les marchés des capitaux finiront tôt ou tard par faire le tri entre les gagnants et les perdants, mais il est très difficile de repérer les entreprises qui sortiront gagnantes, surtout dans les premiers temps. Même à mi-parcours, il est difficile de prévoir celles qui survivront ou pas. Mais si votre portefeuille est diversifié et bien équilibré, pas de problème.
En tant qu’investisseurs, nous pouvons faire des choix. Pour commencer, vous n’êtes pas obligé de jouer le jeu si vous ne le voulez pas. Il est tout à fait possible de se constituer un portefeuille composé de liquidités, d’obligations et de bonnes sociétés bien gérées, dont les produits et services ont fait leurs preuves, qui ont de bons antécédents, qui versent des dividendes et dont l’action croît régulièrement. Mais toutes ces découvertes ont à mon avis beaucoup à offrir à la plupart des investisseurs.
Une fois qu’on comprend que les bulles font partie intégrante des placements, qu’elles n’ont rien de nouveau et qu’elles continueront de se produire, on peut s’adapter. Et s’adapter, ça veut dire diversifier ses placements dans ces secteurs. Il ne faut pas essayer d’anticiper les bulles. Il faut plutôt s’assurer de ne pas y être trop exposé, ne pas se laisser happer par l’appât du gain et prendre régulièrement ses bénéfices. Ce qu’il faut, c’est faire preuve de bon sens.
Il faut aussi garder à l’esprit que le dénouement des bulles est toujours douloureux et qu’il y aura donc des jours difficiles. Mais, si vous avez régulièrement engrangé des gains satisfaisants en gardant le cap pendant toute la durée de la bulle, au bout du compte, vous aurez probablement conservé une partie de la hausse des marchés et vous limiterez les dégâts quand la bulle finira par éclater.
La clé du succès, et c’est la raison pour laquelle il est si important de faire affaire avec des professionnels des placements, c’est de garder la maîtrise de ses émotions. Et la meilleure façon d’y parvenir, c’est de s’appuyer sur les connaissances et l’expérience. Les professionnels des placements ont ces connaissances et cette expérience et ils peuvent donc aider les épargnants à limiter les erreurs.
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