« Le leadership ne concerne pas la prochaine élection, il concerne la prochaine génération. »
– Simon Sinek, auteur à succès et conférencier motivateur sur le leadership sectoriel
Résumé
• Le résultat de l’élection de 2024 aux États-Unis reposera probablement sur les résultats obtenus dans une poignée d’États
pivots, dont la Pennsylvanie, le Wisconsin, le Michigan, l’Arizona, le Nevada, la Géorgie et la Caroline du Nord. Les sondages
ont évolué un peu dans les deux sens dans la foulée des rebondissements extraordinaires des derniers mois, mais
statistiquement, les deux candidats demeurent à égalité.
• Bien que l’essentiel des manchettes (et des sondages) se concentre sur les deux candidats à la présidence, la composition de
chaque branche législative a également son importance. Parmi les principales choses dont le Congrès et la Maison-Blanche
doivent discuter, mentionnons l’échéance des réductions d’impôt sur le revenu des particuliers, mises en place dans la Tax Cut
and Jobs Act de 2017, d’ici la fin de 2025 et la renégociation de l’accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le
Mexique en 2026.
• Les marchés des actifs préfèrent souvent que la branche exécutive et une ou les deux chambres du Congrès soient contrôlées par
des partis différents, estimant que la division de la gouvernance mène à une approche plus équilibrée qu’une bascule à gauche
ou à droite qui peut se produire si un seul parti remporte tout. Cependant, le fait que le Sénat est responsable de l’approbation
des chefs les plus importants du Cabinet et des organismes de réglementation est le point noir de la division de la gouvernance,
et elle pourrait théoriquement compliquer la vie d’un président d’un parti différent.
• Les deux candidats à la présidence ont des approches très différentes à l’égard de deux questions fondamentales : la politique
fiscale et tarifaire. Le président a une grande influence sur la politique tarifaire, mais les lois fiscales relèvent du Congrès, ce qui
impliquera des négociations et des ententes entre les deux branches.
• Il est tentant de privilégier les choix de placement en prévision d’un résultat particulier, mais combiner la politique et son
portefeuille n’est guère fructueux. Les obligations de sociétés américaines – et les marchés qui les reflètent – ont survécu à
des douzaines de cycles électoraux et à de nombreuses manchettes troublantes au cours de leur progression à long terme. Le
progrès des sociétés et, au bout du compte, le rendement d’un portefeuille sont beaucoup plus étroitement liés aux données
fondamentales et aux cycles économiques des sociétés. Nous aurons largement le temps d’absorber les changements de
politiques qui suivront les élections et de nous y adapter à mesure que le Congrès et la Maison-Blanche s’installeront pour le
nouveau mandat au début de 2025.
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