La vente de l’entreprise qu’il a créée est généralement la transaction fi nancière la plus importante et la plus difficile dans la vie d’un propriétaire d’entreprise. La vente d’une entreprise est, pour la plupart des propriétaires, un événement qui ne se produit qu’une seule fois et qui représente l’aboutissement de toute une vie de travail. L’entreprise porte souvent le nom du propriétaire et occupe dans son coeur une place presque aussi importante que celle de ses enfants. Vendre son entreprise est autant un processus exigeant sur le plan technique, qu’une expérience comportant une forte charge émotive.
Lorsque le processus de vente se déroule bien, les deux parties sont satisfaites du dénouement de la transaction. Le vendeur sait
qu’il a obtenu le meilleur prix et les meilleures conditions possibles dans les circonstances, tandis que l’acheteur estime qu’il a fait une
bonne affaire. Par contre, quand le processus échoue, les dommages peuvent être considérables. Vous trouverez ci-dessous cinq erreurs courantes à éviter pour atteindre vos objectifs et obtenir les meilleurs résultats possibles.
1. Attentes irréalistes en ce qui concerne la valeur de l’entreprise
Un nombre stupéfi ant de propriétaires d’entreprise privée sont déçus d’apprendre la valeur réelle de leur entreprise. Ils ont souvent
tendance à la surévaluer, ce qui pose problème en situation de vente : ils sont réticents à accepter une offre équitable puisqu’ils
la croient trop basse. En fi n de compte, l’entreprise vaut ce qu’un acheteur sérieux est prêt à payer et ce que le vendeur est prêt à
accepter. Il est primordial que les propriétaires connaissent la valeur de leur entreprise avant d’entamer le processus de vente. Si la
cette valeur est inférieure à leurs attentes, ils disposent peut-être de suffi samment de temps pour optimiser la valeur de l’entreprise
avant de la mettre en vente.
2. Préparation insuffi sante
On dit qu’un manque de planifi cation revient à planifi er son échec, ce qui est vrai pour de nombreux aspects de la vente d’une
entreprise. Les propriétaires d’entreprise souhaitent généralement tirer le maximum de valeur de la vente, mais ils doivent également
tenir compte des impôts sur le revenu. Comme la facture fi scale peut varier grandement selon que le propriétaire vend des actions ou des éléments d’actif de l’entreprise, il est important de bien comprendre les différences entre les deux modes de vente.La planification peut donc contribuer à réduire le fardeau fi scal. De plus, il faut compter de 6 à 12 mois pour vendre une entreprise et certains propriétaires sont contrariés quand ils prennent conscience du temps et des efforts que cela exige. Par ailleurs, en assainissant
son bilan, le propriétaire de l’entreprise s’assure de ne pas perdre au change. Ce ne sont que quelques exemples de préparatifs qui
peuvent rapporter gros.
3. Attendre d’être dans l’obligation de vendre
Cette erreur peut être difficile à éviter puisqu’il est impossible de prédire l’avenir. Il est toutefois regrettable de constater que de nombreux propriétaires attendent de vivre un événement malheureux (problème de santé, divorce, décès, etc.) pour prendre
la décision de vendre. Quand ils s’accrochent trop longtemps à leur entreprise, ils perdent la capacité d’attendre un cycle haussier
dans leur secteur d’activité, ce qui amoindrit rapidement la valeur de leur entreprise. Souvent, le meilleur moment pour vendre
est précisément quand rien ne vous y oblige. Vous saurez que le moment est venu quand vous amuserez encore, que les ventes et
la rentabilité seront en pleine croissance, et que vous jouirez d’une excellente réputation et d’une bonne santé. Vendre par nécessité
peut être une source de problèmes.
4. Stratégie de vente inexistante
Si les athlètes professionnels ont recours à des stratégies pour gagner, vous devriez faire de même pour vendre votre entreprise.
Il est important de choisir le bon moment : le rendement de votre entreprise, le contexte économique et les perspectives du secteur
d’activité sont tous des facteurs à considérer, car il est plus difficile de vendre dans une conjoncture défavorable. Vous devez également connaître les différents types d’acheteurs potentiels : les acheteurs stratégiques conviendront à certaines entreprises, tandis que les acheteurs financiers correspondront mieux à d’autres. Apprenez à les distinguer. Finalement, tenez compte des facteurs prix, confidentialité et temps. Vous pouvez privilégier deux de ces trois facteurs en fonction de vos priorités.
5. Confidentialité
La vente d’une entreprise ne se compare pas à celle d’un bien immobilier, principalement en raison du facteur humain inhérent
à toute entreprise. Bon nombre d’employés n’aiment pas le changement et risquent donc de quitter l’entreprise s’ils apprennent
sa mise en vente. Or, le roulement de personnel est souvent mal perçu. De la même manière, si les clients et les fournisseurs savent
qu’un changement de propriétaire est imminent, ils peuvent être amenés à réexaminer certains aspects de leur relation avec votre
entreprise. Dans certaines situations, la confidentialité ne peut pas être absolue (par exemple, dans le cas d’un concessionnaire
automobile ou d’une franchise), mais on n’est jamais trop prudent en matière de communication de l’information.
Demandez conseil à un professionnel
Évidemment, la vente d’une entreprise est un processus complexe et il vous faudra éviter les pièges courants. Un conseiller professionnel spécialisé dans la vente d’entreprises privées peut vous guider et vous aider à éviter ces pièges et les autres difficultés qui ne manqueront pas de surgir. Cet article se veut très général. Il estimportant de consulter un conseiller professionnel lorsque vous
songerez à vendre votre entreprise.
Pour en savoir plus, adressez-vous à votre professionnel en services financiers de BMO.
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