La course vers la carboneutralité s’articule en grande partie autour de solutions de haute technologie visant à réduire la quantité de carbone que nous produisons, mais il ne faut pas pour autant écarter une solution toute simple – et peu coûteuse – pour nous aider à réaliser nos ambitions climatiques : les arbres.
De tout temps, les arbres ont constitué l’une des meilleures solutions pour limiter les émissions de carbone. Un arbre de taille moyenne absorbe environ 22 livres (10 kilos) de dioxyde de carbone par année au cours de ses 20 premières années de croissance. Une forêt de 10 hectares absorbe l’équivalent de 22 tonnes de dioxyde de carbone, soit la production approximative de cinq voitures qui parcourent près de 18 000 km par année. Dans ce contexte, les forêts du Canada, que l’on estime à 367 millions d’hectares, devraient être un actif important dans la lutte contre les changements climatiques. Toutefois, entre les feux de forêt, les infestations d’insectes envahissants, les sécheresses et la déforestation, les forêts du pays émettent désormais davantage de dioxyde de carbone qu’elles n’en absorbent.
Si le monde veut atteindre ses engagements en matière de carboneutralité d’ici 2050, il doit intégrer le reboisement à son approche. De fait, des efforts sont en cours à l’échelle mondiale pour planter des milliards (et même des billions) d’arbres supplémentaires afin d’absorber le carbone, notamment dans le cadre de la Trillion Tree Campaign soutenue par les Nations Unies, du projet 1t.org (en anglais) du Forum économique mondial, du programme Plant a Billion Trees (en anglais) de l’organisme The Nature Conservancy et de l’engagement de notre propre gouvernement fédéral à planter deux milliards d’arbres.
BMO contribue également à faire une différence et à soutenir les projets de reboisement. Au cours des quatre dernières années, BMO Marchés des capitaux a consacré tous les profits réalisés pendant une journée d’opérations en bourse à un programme appelé Des arbres à chaque transaction. En date de 2024, l’initiative a permis d’amasser suffisamment de fonds pour planter 440 000 arbres. BMO Gestion privée a établi un partenariat avec Arbres Canada pour qu’un arbre soit planté pour chaque compte de client de BMO Nesbitt Burns qui passe au numérique. Pour en savoir plus sur l’initiative, cliquez ici.
Une foule d’avantages
Le reboisement aidera bien plus qu’à extraire davantage de carbone de l’atmosphère. Les arbres peuvent atténuer les effets des changements climatiques en réduisant l’érosion des sols et en ralentissant le débit des eaux, ce qui peut contribuer à prévenir des événements comme les inondations et les glissements de terrain. Les forêts urbaines, en particulier, sont essentielles pour atténuer les événements météorologiques extrêmes comme les inondations et la chaleur extrême. Le système racinaire d’un arbre ralentit le débit des eaux lors de pluies torrentielles, ce qui peut aider à prévenir le blocage des égouts municipaux par les eaux pluviales, comme ce fut le cas à Toronto cette année (en anglais).
Plus que tout, planter des arbres est un geste que n’importe qui peut poser, que ce soit physiquement ou en faisant un don, ce qui en fait un moyen accessible de sentir que l’on fait soi-même quelque chose pour lutter contre les changements climatiques.
« À BMO, nous saisissons chaque occasion de faire une différence et de contribuer à bâtir un avenir plus durable. Planter des arbres n’est qu’une façon pour nous de soutenir les collectivités, de renforcer la résilience face aux changements climatiques et de restaurer la nature », a déclaré Melissa Fifield, chef, Institut pour le climat de BMO.